Wendy, détective publique du féminin et de la faille, cherche Wanda, autoportrait d’une génération du précaire relationnel. Wanda, la femme que l’on porte en soi, s’est mise en mode avion, après s’être mise en danger. Au fil des messages vocaux de Wendy et du silence de Wanda, se présentent les femmes du trajet, pour qui les mots sont trop grands désormais ou trop petits depuis. Les paroles confiées par ces personnes consacrées personnages, croisées aux détours de hasards provoqués, s’articule en un cri choral. Il y a une régisseuse à vue, une interprète sur scène, trois micros, deux retours, quinze […]
Lire +Wendy, détective publique du féminin et de la faille, cherche Wanda, autoportrait d’une génération du précaire relationnel. Wanda, la femme que l’on porte en soi, s’est mise en mode avion, après s’être mise en danger. Au fil des messages vocaux de Wendy et du silence de Wanda, se présentent les femmes du trajet, pour qui les mots sont trop grands désormais ou trop petits depuis. Les paroles confiées par ces personnes consacrées personnages, croisées aux détours de hasards provoqués, s’articule en un cri choral. Il y a une régisseuse à vue, une interprète sur scène, trois micros, deux retours, quinze découpes. La prise de parole, stylisée quoique frontale, est accompagnée par une playlist qui cherche la pulsation du sublime dans le banal.
Différentes couches et temporalités d’écriture s’entremêlent ainsi pour façonner la fresque de la Spoken Word Tragedy. Des paroles dieppoises, carolos, brazzavilloises, écrites et montées au micro viendront compléter la galerie. Comment faire monde autour du mot tragédie placer l’attention cruciale au langage courant de l’autre, à partir de mots trop grands trop petits ou trop non dits ?
Lire -“nous sommes la condition, la condition d’apparition vaginale de ton existence sociale, nous sommes la traque du tragique dans le trivial”